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Toshio Kai

Toshio Kai
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MessageSujet: don't open your eyes pv. aoyama len   don't open your eyes pv. aoyama len Icon_minitimeSam 25 Fév - 16:08

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    Le bruit de ses pattes sur le sol froid, le souffle chaud de la bête qu'il était....Tout cela, Kai n'était capable de le ressentir que sous cette forme. Le léopard banda ses muscles et sauta sur le couvercle d'une poubelle, puis bondit de nouveau sur le sol, il s'étira et tata le sol avec une excitation mal contenue. Ce soir, il allait attraper son ennemi le plus véreux de toute la vie. Cette vieille sangsue mal léchée, Len, Aoyama Len.
    Le voilà, juste à trente mètres de lui. En quelques secondes seulement, sous sa forme de léopard, il aurait put se jeter sur lui et le tuer avant de l'immoler. Malheureusement, si il avait été seul comme la plupart des vampires à cette heure ci, ça aurait été beaucoup plus facile. Il n'était pas bien gros, et trop lâche pour se battre.

    Malheureusement, l'homme se trouvait à cet instant entouré de sa cour de sangsues tellement affamées qu'ils étaient prêts à sauter sur tout ce qu'il bougeait. Le plus délicat, c'était les deux énormes colosses qui se tenaient de chaques cotés de Len, à la manière de gardes du corps.
    Mieux valait prendre des précautions et les diviser. Ahah. Diviser pour mieux régner, c'est ce que disait son père.
    Mais avant, il fallait qu'il se décide à attaquer.

    Il ne savait pas ou ils allaient avec tous ces calices, sûrement se les partager dans leur repère ou quelque chose d'encore plus horribles. Peut être que ceux ci étaient des rebelles et qu'ils allaient les exécuter. En tous les cas, dans sa qualité d'humain avant la bête qui était en lui, il ne pouvait pas faire cela.

    Ils arrivaient au moment fatidique. La rue se termina par un large cul de sac. Un feu brûlait dans de vieux tonneaux. On aurait pu croire à un repère de yankees ou de yakuzas plutôt qu'a un de vampires, ceux ci ne vivaient pas dans des caves froides ou ils alignaient leurs cercueils. ?
    Peu importe, c'est maintenant qu'il devait s'occuper de Len, avant qu'il soit trop tard.
    Retenant un rugissement, il banda de nouveau ses muscles et sauta hors de sa cachette.

    Le léopard était très rapide. Malheureusement, comme il aurait dut s'y attendre, les vampires l'étaient encore plus, et ce qu'il n'avait pas vu, c'est qu'un de ses sbires se cachait tout près de lui pour surveiller le moindre mouvement suspect. Cette sale sangsue avait tout prévu, il s'attendait encore à ce qu'il l'attaque. Il se maudit pour n'y avoir pas pensé. Ca lui apprendra à le sousestimer.
    Il sentit très rapidement un poids sur son corps, si puissant qu'il l'envoya avec une facilité déconcertante balader sur le coté, hors de la trajectoire du vampire le plus puissant.

    Il atterrit sur une caisse remplie de bouteille qui se brisèrent sous son poids. Le verre lui écorcha profondément le dos et les bras. La douleur l'obligea à se recroqueviller sur lui même et repasser sous sa forme humaine. Il gémit et tenta de se relever, mais le vampire qui l'avait repéré le plaqua au sol en appuyant sur l'un de ses bras blessés.
    La, il savait que c'était la fin. Son sang était entrain d'attirer les vampires comme du miel des mouches.

    Il frissonna en voyant l'inconnu au dessus de lui relever ses lèvres répugnantes sur des canines extrêmement pointues. Il ne pourrait même pas se transformer en sa forme de faucon et lui échapper, parce qu'ils le suivraient à la trace, et tous les vampires présents s'étaient réunis autour de lui, comme si ils attendaient son tour pour goûter à son sang jusqu'à l'en vider totalement.

    Il grimaça et ferma les yeux très fort pour éviter de voir la mort arriver, quand soudainement, une voix s'éleva, claquant dans l'air, et en quelques secondes, il sentit le poids qui lui écrasait la poitrine s'enlever de lui, et la masse de vampires se disperser en feulant.
    Il ouvrit les yeux et vit le visage arrogant de Len penché sur le sien. Répondant encore à ses instincts de léopard il tenta de lui griffer le visage, et un grognement s'échappant de sa gorge.
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MessageSujet: Re: don't open your eyes pv. aoyama len   don't open your eyes pv. aoyama len Icon_minitimeSam 25 Fév - 17:29

Len maudit les vampires qui se tenaient à côté de lui. Ils étaient trop bruyants et désordonnés. Néanmoins leur présence pouvait s'avérer efficace, ce soir il rencontrait un de ses plus gros clients et prudence était mère de sûreté. Le trafic de calices avait toujours marché pour lui, peu se mesuraient à lui surtout quand il sortait avec ces larves assoiffées de sang qui lui étaient fidèles alors que toutes ensembles, elles auraient pu mettre fin à son existence de vampire trois centenaire. Mais il savait que ça n'arriverait jamais.
Il renifla l’air environnant et prit son sourire sadique. Il était là. Quel être prévisible, pensa-t-il, les animaux n’avaient donc aucune jugeote ! Faisant comme s’il n’avait rien senti, il continua son chemin avec les autres jusqu’au point de rendez-vous prévu, toujours satisfait d’entendre les pas félins de son ennemi derrière lui qui se voulaient discrets mais qui, à ses oreilles, résonnaient comme un tambour. Son plan marchait à merveille, comme toujours.

Les piètres humains qui leur servaient de nourriture avançaient à sa suite et à peine arrêté à l’endroit précis qu’il avait lui-même choisi, il sentit dans sa tête le bond de l’Animorph à quelques mètres d’eux. Et comme prévu, un des vampires lui tomba dessus aussi lourdement que sa nature le lui indiquait. Mon dieu pourquoi le sous-estimait-on toujours autant ? Le doux bruit de bouteilles de verres cassées parvint à son oreille, suivit d’un gémissement de douleur dont il tira une énorme satisfaction et il se retourna pour voir l’animal qui n’en était plus un. Ça sentait le sang à 10 kilomètres à la ronde, une odeur qui lui vrilla les tympans et contracta sa poitrine. Quelle merveilleuse senteur ! Cet Animorph était décidément un bon plan, il gagnerait beaucoup en le vendant ! Ces larves commençaient déjà à se diriger vers l’homme étendu au sol, les yeux fermés et prêt à se laisser dévorer. Au moins il se rendait compte de son sort.

- Stop, lâcha-t-il, sa voix claquant et résonnant fort entre les grognements.

Aussitôt tous s’écartèrent sur son passage et rapidement il se retrouva au-dessus de son adversaire, le toisant comme s’il n’était rien pour lui, ce qui était le cas. L’odeur de son sang lui vrillait toujours les tympans. Il eut largement le temps d’entendre son grognement et de voir sa main se diriger vers son beau visage, et il lui attrapa le poignet bien avant qu’il ne l’atteigne.

- Toshio Kai, si je me souviens bien. Pitoyable, tu es d’un prévisible. Mais ça m’arrange. Aujourd’hui ton existence prendra enfin sa vraie raison.

Le jeune homme le regarda sans comprendre et l’empoignant par les poignets, le bloquant de tout son corps au sol, il huma le sang qui coulait encore de son bras musclé et le lécha. Une sensation de piquottement saisie sa gorge, il était d’une telle volupté. Comment un liquide d’une si bonne qualité se trouvait dans un être aussi banal ?

- Tu es vraiment délicieux. Tu plairas à Monsieur Saburi. Ne le laissez pas s’enfuir mais ne lui faites pas de mal, où c’est vous que je mettrais en pièce, fit-il d’une voix froide et stricte aux vampires derrière lui.

Il se dirigea à nouveau vers son point de rencontre et attendit que son client se montre. Monsieur Saburi était un vieux vampire qui ne savait pas se contrôler et il devait régulièrement faire appel à ses services pour trouver un nouveau calice, ayant tué le sien trop vite. Des personnes de ce genre le dégoûtaient, un vampire de ce nom se devait de se contrôler, contrôler sa soif, être maître de lui-même. Malheureusement ils étaient rares, ce qui d’un certain côté l’arrangeait grandement. Plus les vampires ne se contrôlaient pas, plus il vendait d’humain pour remplacer les autres. Son trafic était vraiment florissant et il en était fier. Derrière lui l’Animorph se débattait mais c’était vain, il ne faisait que couler plus de sang et répandre encore plus son odeur autour de lui. Les vampires feulèrent d’envie, ils ne tiendraient pas longtemps.

Il vit alors son client arriver. Gros, de sa taille, presque chauve et se trimballant avec son petit groupe de servants personnels, comme à chacune de leur rencontre, il vint vers lui et le salua respectueusement, ce que Len ne fit pas. Il n’avait aucun respect à avoir envers personne, sauf Vivian.

- Aoyama, je suis heureux de faire affaire avec vous ce soir. Que m’avez-vous apporté ?
- Un nouveau calice mon cher. Son sang est de qualité et vous tiendra bien pendant quelques semaines, j’en fais la garantie. Et si ça ne vous suffit pas, il m’en reste quelques autres médiocres en stock, mais de moins bonne qualité.
- Mm puis-je le humer ?
- Cela va de soi. Apportez, fit-il à ses sbires qui obéirent immédiatement.

Ils tirèrent vers eux l’Animorph qui essayait de se dégager de leur étreinte et Len s’écarta quand il approcha. Pas moyen qu’il le touche, aucun d’entre eux d’ailleurs. Le gros vampire s’approcha et huma le jeune homme avant de goûter au sang qui perlait encore le long de son bras.

- Charmant, fit-il en se léchant les lèvres. Je n’ai pas encore trouvé mieux, ou du moins je ne m’en souviens pas.
- N’est-ce pas ? Evidemment, son prix est plus élevé qu’un calice normal.
- Bien sûr. Je prends le risque.
- Affaire conclue. Prendrez-vous autre chose ?


Son client scrutait les calices humains de côté lorsque qu’un mouvement de violence se fit sentir près d’eux.
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Toshio Kai

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MessageSujet: Re: don't open your eyes pv. aoyama len   don't open your eyes pv. aoyama len Icon_minitimeSam 25 Fév - 18:43

    Ce visage le dégoûtait. C'était le visage de la mort par excellence qui se pencha alors sur lui en l'observant comme si il était un morceau de viande. Il regrettait de ne pas avoir été sous sa forme féline, car le vampire n'aurait pas eu beaucoup de chance d’arrêter une énorme patte pleine de griffes comme il l'avait fait avec sa petite main. Il grimaça quand il se rendit compte qu'il était terriblement vulnérable à sa force sous sa forme humaine. Il ne faisait malheureusement pas le poids.
    D'ailleurs l'autre semblait énormément s'en amuser.

    Toshio Kai, si je me souviens bien. Pitoyable, tu es d’un prévisible. Mais ça m’arrange. Aujourd’hui ton existence prendra enfin sa vraie raison.

    La main de Kai l'éteignit au cou, et des feulements s'échappèrent de tous les cotés. En quelques secondes, il s'était rapproché si près de lui que leurs fronts se touchaient presque, et son visage trahissaient toute la colère et son dégout. Parce que si le vampire pouvait traiter les autres comme des déchets, le jeune homme pouvait aussi lui faire comprendre ce qu'il était, un simple déchet, encore plus pourri que tous les autres.

    -Je préfères mourir plutot que d'accepter tes petites directives comme un idiot.

    Mais bien sur, pour le moment, il n'avait pas le choix. La douleur le paralysait, et il ne pouvait plus bouger. Si seulement il pouvait prendre quelques secondes pour se changer. Il pourrait s'échapper. Mais encore, cette idée de jouer les fuyards ne lui plaisait pas du tout.
    Le jeune homme gémit de douleur quand il sentit la langue de cette sangsue effleurer une de ces plaies. Il se débattit plus fort pour y échapper.

    -Ne me touches pas, sangsue !

    Grogna t'il avec une voix qui avait quelque chose qui fit un peu reculer les larbins de la sangsue.

    Tu es vraiment délicieux. Tu plairas à Monsieur Saburi. Ne le laissez pas s’enfuir mais ne lui faites pas de mal, où c’est vous que je mettrais en pièce, fit-il d’une voix froide et stricte aux vampires derrière lui.

    Délicieux ? Monsieur Saburi ? Il ne voulait tout de même pas le vendre comme calice ? Ca, c'était bien pire que la mort, c'était une longue et horrible torture. Il résisterait aux assauts d'une vampire assoiffé un peu plus longtemps, c'est vrai. Mais que ferait il quand il serait devenu une loque ? Il le tuerait comme les autres et incinéreraient son corps pour ne pas laisser de trace. « Non », sortit de ses lèvres. Mais malheureusement, l'un des plus gros vampires lui saisit si fermement les bras que la douleur qui vrillait tout son corps manqua de le faire perdre pied. Il essayait bien de se débattre. De temps en temps, son corps se mettait à trembler pour se transformer, mais le vampire qui le tenait avait le chic pour le tenir loin de cet état.

    Malheureusement, les voilà devant la porte de ce « cher » Monsieur Saburi, qui apparut très rapidement, en une réplique bizarre de Dracula. Le crane chauve et luisant, couvert de tatouages, et avec cet air il savait qu'il ne se contentait pas de simplement prendre le sang de ses victimes, mais il en faisait ses esclaves sexuels. Sans savoir pourquoi, mais rien qu'a son expression, il respirait le sadisme.
    L'animorphe se tourna vers Len avec un sourire insolent.

    -Tiens, il me fait un peu penser à toi.

    Un coup sur l'arrière de la tete, le fit taire, malheureusement, alors il ne put qu'entendre ces espèces de patins de Satan négocier sa vente. Aurait il était en état qu'il aurait bien rigolé. Négocier la vie d'un humain comme du pain. Vraiment on avait tout vu.

    - Aoyama, je suis heureux de faire affaire avec vous ce soir. Que m’avez-vous apporté ?
    Un nouveau calice mon cher. Son sang est de qualité et vous tiendra bien pendant quelques semaines, j’en fais la garantie. Et si ça ne vous suffit pas, il m’en reste quelques autres médiocres en stock, mais de moins bonne qualité.
    Mm puis-je le humer ?
    Cela va de soi. Apportez, fit-il à ses sbires qui obéirent immédiatement.


    Un grognement d'avertissement s'échappa encore de la gorge quand le vampire s'approcha de lui. Son odeur dégoulinante d'alcool le frappa comme un cou de point et il releva soudainement la tete pour défier le vieux vampire de ne serait ce que toucher une seule seconde à un seul de ses cheveux. Il ne pouvait peut etre pas vaincre Aoyama, mais lui il se ferait un plaisir de le dépecer.

    Charmant, fit-il en se léchant les lèvres. Je n’ai pas encore trouvé mieux, ou du moins je ne m’en souviens pas.
    N’est-ce pas ? Evidemment, son prix est plus élevé qu’un calice normal.
    Bien sûr. Je prends le risque.
    Affaire conclue. Prendrez-vous autre chose ?


    Ce qui le poussa à trouver assez de force pour se transformer ? Peut etre son dégout, sa rage à l'idée d'etre vendu à un vampire qui profiterait de lui dès qu'il en aurait envie. Jamais il n'accepterait de finir comme cela. D'ailleurs, il n'était pas connu pour se laisser bien gentiment faire. Son corps de nouveau parcouru de frissons, il réussit à reprendre sa forme d'animal. Sa gueule se referma sur le bras du vampire qui le tenait pour lui arracher. Après quoi, il se jeta sur tous les vampires qui essayaient de le retenir. A la fin, il avait fait un tel carnage, que personne n'osa s'approcher de lui.
    Oh, il faisait qu'a l'instant ou il aurait disparu, Aoyama se lancerait à sa poursuite, mais il n'hésita pas, avant de détaler dans la pénombre, il poussa un rugissement féroce dans sa direction. Pourtant, pour une drole de raison, c'était le seul qu'il n'avait pas blessé.

    Il disparut, et de sa forme féline, passa sous la forme d'un faucon. Avec un battement d'elle, il se souleva au dessus des immeubles de la ville, jusqu'à apercevoir un vieux parc. Il s'y posa dans un arbre, se transforma de nouveau, et se laissa retomber sur le sol, atterissant sur ses pieds. En espérant que le vampire ne le trouverait pas, tout en espérant qu'il vienne et qu'il soit seul, il entreprit de retirer les bouts de verres dans son bras.
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Aoyama Len

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MessageSujet: Re: don't open your eyes pv. aoyama len   don't open your eyes pv. aoyama len Icon_minitimeSam 25 Fév - 19:45

Monsieur Saburi était apparu devant sa porte et Len vit à côté de lui l’Animorphe le regarder avec un sourire qui réveilla sa colère depuis longtemps endormie, qui lui ordonnait de planter ses crocs dans cette chair tendre et d’en faire son propre jouet. Se faire appeler « sangsue » était déjà un affront qu’il supportait mal, alors venant d’un être qu’il jugeait inférieur c’était bien pire. Le goût de son sang était resté sur son palet et il dut s’avouer qu’il n’en avait jamais goûté de meilleur auparavant.

- Tiens, il me fait un peu penser à toi.

Len serra les dents, décidément cet homme était doué pour l’énerver, lui qui se contrôlait d’ordinaire si bien. Un léger signe de sa tête et le musculator qui lui servait de garde le fit taire, le vampire pouvant négocier avec son meilleur client. Il leva les yeux aux ciels quand l’Animorph grogna, mon dieu que c’était d’une infériorité déplorable, mais il ne réalisa que trop tard la transformation de ce dernier. Un magnifique léopard se tenait à ses côtés mais il ne prit pas peur. Il avait vécu la guerre après tout mais hors de question que son meilleur produit s’échappe de ses mains !

- Choppez-le bande d’abrutis ! cria-t-il aux pauvres vampires qui, sous la puissance de l’animal, se virent déchiquetés les uns après les autres.

Et malgré lui Len s’émerveilla devant cette puissance, cette rage et cette gracieuseté féline de son ennemi. Le voir en pleine action lui rappelait ses combats d’avant, quand il était un jeune samouraï et une dose d’adrénaline parcourut son corps, la soif se fit plus pressante alors qu’il avait mangé peu de jours avant. Il regardait patiemment ses comparses se faire décimer, il en trouverait bien d’autres de toute façon, mais ce qu’il regretta le plus fut ses calices qui commençaient à se disperser un peu partout.

- Rha, il me fait perdre du fric en plus !

Il fut néanmoins étonné qu’il ne s’attaque pas à lui, se contentant de grogner à son égard en fuyant. Quel lâche, il aurait dû venir se battre avec lui, Len était certain que ça aurait été divertissant pour une fois.

Une fois qu’il eut disparu de sa vue, mais non pas de son odorat, il regarda la dévastation de la ruelle et souri. Quel magnifique spectacle ! Des vampires encore vivants se lancèrent à sa poursuit.

- Stop ! N’y allez pas bande de minables. A plusieurs face à un animal et vous êtes réduits à l’état de lambeaux. Je devrais vous immoler pour ça.
- Mais il s’enfuit…, fit un des colosses.
- Je m’en occupe.


Oui il allait s’en occuper. Pourquoi ? Aucune idée. Mais il le fallait. Passant ses doigts dans ses cheveux couleur ébène parfaits, il rajusta sa veste noir sur ses épaules et huma l’air. Qu’il soit en humain ou pas, il pouvait très bien sentir ce parfum si fort, si doux et tentateur.

Il se lança après lui, suivant son parcours qui semblait aérien jusqu’à un petit parc qu’il trouva minable. Il quitta sa vitesse de vampire pour marcher normalement, quelques humains se baladaient par-ci par-là. Il flâna en sifflotant, il savait qu’il ne pourrait jamais arriver vers lui avec un effet de surprise donc autant faire le plus de bruit possible. Il devait récupérer ce calice d’une valeur inestimable. Il croisa un membre de son espèce qui ne l’approcha pas, le fuyant plutôt. Len avait retrouvé son habituel air froid et indifférent. Plus de colère ou d’énervement, il était maintenant tout à fait maître de lui-même pour l’affrontement qu’il s’imaginait avec Toshio Kai. Et il n’y avait que dans ces conditions que ses attaques aboutissaient, il prévoyait tout, rien n’était fait au hasard, pas même les coups de ses ennemis, qu’ils soient puissants ou pas. Il marcha sur du gravier et pesta. Il allait devoir salir ses magnifiques chaussures en cuir noir qu’il s’était acheté il y a peu de temps sur le marché noir. Et il détestait plus que tout se salir pour les autres. Pourquoi avait-il accepté d’y aller déjà ?

Le parfum se fit plus intense, signe qu’il se rapprochait. L’odeur lui titilla les narines et, mettant ses mains dans ses poches, il s’approcha de l’arbre devant lequel se tenait le jeune homme, qui enlevait minutieusement les bouts de verre de son bras, renforçant l’odeur de sang qui flottait dans l’air.

- Tutututut Robin des bois, ce que tu fais est dangereux. Je viens de croiser une « sangsue » qui, si elle t’avait sentie, se serait fait un plaisir de t’avoir en dîner.

L’Animorph se tourna vers lui. Len l’avait rarement vu sous cette forme et encore moins à la lumière du jour. Il attaquait souvent la nuit, dans des endroits sombres et peu éclairés. Donc en plus d’avoir un liquide extraordinaire dans ses veines, il avait aussi un bon physique. Pas comme lui, qui était juste parfait il fallait l’admettre, mais décidément Toshio était parfait pour son client. Il s’en délecterait mais pour cela il fallait l’attraper. Ou au moins le blesser grièvement. Il se posta à quelques mètres de lui seulement, le dos droit, le regard planté dans le sien sans aucune crainte. Il ne connaissait plus la peur, même Vivian lui-même ne lui en inspirait plus. Il avait pris de la confiance en lui, de la maîtrise et un pouvoir qu’il savait exceptionnel. Tout résidait dans son contrôle de soi. Et Aoyama Len était expert dans ce domaine.

- Tu es téméraire petit chien, mais ce que tu fais ne changera rien. Tu n’es pas né pour sauver les miséreux. Tu es né pour servir tes supérieurs. Et j’ai trouvé la meilleure manière pour toi de le faire. Viens avec moi, fit-il en tendant la main.

Il avait ce pouvoir qui lui permettait d’influencer l’esprit des humains, et notamment des Animorphs. Il changea la tonalité de sa voix, rendit son regard plus puissant et il sentit son corps entier se transformer sous l’infime partie de sa puissance qu’il utilisait. Toshio Kai ne devait pas être différent des autres, il l’attirerait à lui comme une abeille avec du miel. Et une fois fait, il le réduirait à néant pour le vendre comme prévu à ce perfide pervers de Saburi qui détruisait l’honneur et la réputation de sa race. La main toujours tendue vers le jeune homme, il attendit sa réaction.
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Toshio Kai

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MessageSujet: Re: don't open your eyes pv. aoyama len   don't open your eyes pv. aoyama len Icon_minitimeSam 25 Fév - 21:35

    Le « chien » n'avait pas peur de Len. Pas plus que lorsque que vous trouver une bestiole un peu dégueulasse dans votre salle de bain mais que malgré les frissons de dégoût qui vous parcourent, vous réussissez à l'écraser. C'était cela qu'il ressentait quand il le voyait, du dégoût pour une éternité aussi pourrie. Tellement de gens qui le méritaient tellement plus que lui n'avaient pas accès à ce genre de don et mourraient seul et malheureux, parfois dans la rue. Et lui se pavanait parce qu'il était sans aucun doute des premiers à leur prendre cette dernière essence de vie.

    Il a la sensation que même l'attaquer et le découper en petit morceau ne changera rien à ce dégoût. Il n'a même pas envie d'user de l'énergie sur lui pour le moment, il aimerait bien le tuer pourtant, mais un autre jour. Pour le moment, il lui fallait fuir alors qu'il se rappelait des paroles de son mentor. « Ne te prends pas pour un Dieu, si tu ne peux pas faire autrement, fonce. » Ce qu'il fit, en doutant qu'ils ne l'aient pas prit en chasse, et en se posant délicatement sur l'un des arbres du parc, ses serres faisant craquer le bois, puis c'est sous sa forme la plus vulnérable qu'il retomba au niveau du parc.
    L'endroit était sombre et désert. Il était certain qu'a cette heure, des dealers sillonnaient les sentiers, et des couples profitaient de la pénombre des fourrés pour faire leur petite affaire, bref, ce n'était pas vraiment le moment idéal pour faire une promenade.

    Mais apparemment, ce genre de détails n'effrayaient pas ces sangsues, ou du moins leur chef, le pire de tous. Il s'était attendu à ce qu'il le cherche, alors il se mit immédiatement en position d'attaquer quand il l'entendit arriver. Il était seul, et il était près à se transformer à nouveau pour lui arracher la tête et s'arranger pour qu'il aille brûler en enfer.
    Il se tapit dans l'autre et ses yeux luisirent de fureur en le voyant s'approcher de lui avec un air si détendu qu'on aurait cru qu'il était là pour venir seulement faire une agréable petite balade. Mais oui bien sur !

    Automatiquement, le jeune homme se couvrit son bras de sa main. Mais le sang continuait à glisser sur sa peau. Les entailles étaient profondes, et très étendue. Il n'avait pas eu la chance de tomber sur des bouteilles en verre fin, mais celle qu'on utilisait pour la bière. Alors les morceaux qu'il avait brisé étaient trop gros pour que ce ne soit qu'une égratignure. Et il avait très mal. Sa peau était hyper sensible.
    Et surtout, la langue de la sangsue avait laissé une trace brûlante sur sa peau comme on en fait pas.

    Tutututut Robin des bois, ce que tu fais est dangereux. Je viens de croiser une « sangsue » qui, si elle t’avait sentie, se serait fait un plaisir de t’avoir en dîner.

    Je la préfèrerais presque à toi. Laisses moi tranquille. Sangsue.


    L'insulte claqua dans l'air, comme pour lui envoyer toute sa haine vibrante et bouillonnante à la figure comme un coup de poing. Il savait bien que Len n'abandonnerait pas avant de l'avoir remmené, de gré ou de force. C'est bien parce qu'il imaginait qu'il faudrait lui rouler sur le corps pour l'emmener servir de calice à cet obsédé, qu'il était près à lui sauter à la gorge à l'instant ou il observerait un mouvement étrange de sa part.

    Malheureusement, cette sangsue était trop vieille pour etre totalement bete. Elle connaissait le pouvoir décuplé que le charme naturel des vampires avaient sur les animorphes au meme titre que les humains, et il s'empressa bien sur, de l'utiliser sur lui pour essayer de le rammener, si possible sans trop l'abimer.
    Mais le jeune homme n'eut pas le temps de détourner les yeux pour y échapper. Bientôt, ses yeux se firent vides et presques plein d'adoration pour le vampire. Si le « vrai » lui, s'était vu comme cela, il se serait très certainement arraché ce sourire idiot du visage pour se mettre une bonne autoraclée.
    Tu es téméraire petit chien, mais ce que tu fais ne changera rien. Tu n’es pas né pour sauver les miséreux. Tu es né pour servir tes supérieurs. Et j’ai trouvé la meilleure manière pour toi de le faire. Viens avec moi, fit-il en tendant la main.

    Le jeune homme ne frémit même pas au terme rabaissant et eut même l'air ravi d’être appelé comme cela. Lentement il s’avança vers lui et sa main tendue ses propres doigts se dirigeaient lentement vers celle ci, pour l'attraper, et au fond, sa conscience lui disait que si il la saisissait, il allait etre transporté droit chez ce monsieur Saburi, ou il serait mal traité et ou il mourrait à petit feu.

    C'est alors que ses doigts frôlaient seulement les siens, que le charme se rompit immédiatement. Le jeune homme se devait agir au beau quelques secondes, sinon il était bon pour un de ces junkies totalement indépendant à l'imagis tout, ceus quir métranttant. Son visage, devint livides contre et elle sans crier garde lui tord durement le bras vers l'arrière, et donna un coup de puissant puisse dans le flanc, l'envoyant sur le sol comme il y a quelques minutes il l'avait été.

    Il se mit à califourchon sur son ventre et coinca ses bras sous ses genoux alors qu'il tirait les cheveux du vampire par poignées lorsqu'il tentait de bouger. Il savait qu'il n'aurait pas beaucoup de temps de répit, mais il eut le temps de reprendre son souffle.

    -Je peux t'immobiliser, moi aussi, tu n'es pas le seul à savoir se battre.


    Il lui envoya un coup de poing dans le ventre .
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MessageSujet: Re: don't open your eyes pv. aoyama len   don't open your eyes pv. aoyama len Icon_minitimeDim 26 Fév - 5:55

L’air était glacial mais le pouvoir qui s’éveillait en lui le consumait littéralement. Il n’aimait pas s’en servir trop souvent, car en user voulait dire se fatiguer, et se fatiguer provoquait la soif. Et avec cette odeur qui trainait autour de lui, ce serait bien pire il le savait. Ses doigts fins ornés de bagues argentées toutes plus splendides les unes que les autres attendaient ce contact qui lui permettrait de prendre le dessus sur l’animal. Len avait toujours plus d’influence sur sa proie s’il établissait un contact physique avec elle qui renforcerait son pouvoir et la réduirait à néant. Il ne montra cependant aucune satisfaction quand il vit les yeux de son adversaire se voiler, un sourire béat d’admiration sur le visage et son corps détendu marchant dans sa direction. Et pourtant, la situation dans laquelle il mettait ses victimes à ce moment-là ne lui plaisait pas. Bien sûr ça lui facilitait la tâche, mais en lui restaient gravées les paroles de son mentor, qui disait bien du mal sur les pouvoirs maléfiques d’un vampire. Mais là ça lui était vital, il lui fallait Toshio Kai plus que tout. Son honneur en dépendait ! Rentrer sans la marchandise nuirait à sa réputation de directeur et ainsi affaiblirait son pouvoir sur les autres. Et ça ne devait pas arriver.

Les yeux toujours plantés dans les siens, il essaya de contrôler le tourbillon de sentiments qui affluait en lui. C’est pourquoi également utiliser ses pouvoirs le répugnait, car il laissait remonter à la surface tous ces sentiments qu’il oubliait la plupart du temps, en fait qu’il oubliait 364 jours sur 365. Une vague de colère face aux insultes lui coupa le souffle et il vacilla un peu, la réprimant mais elle ne fit que place à la tristesse. Une profonde tristesse et un souvenir douloureux qui lui firent perdre pied au moment-même où il allait raffermir son emprise sur l’animal. Il sentit son pouvoir partir aussi vite qu’il était venu, laissant un grand vide dans son estomac qui lui fut fatal. Du moins pour la seconde qui suivit. Toshio eut l’occasion de lui attraper le bras et il se retrouva rapidement sur le sol sale et dégoûtant, une petite douleur lancinante dans le poignet bloqué sous le poids puissant de son adversaire. Len pensa qu’il l’avait peut-être sous-estimé, il semblait puissant et surtout d’un poids non négligeable par rapport à lui. Et il savait très bien que dans un combat physique à même le sol, il ne gagnerait pas.

Il tenta de se dégager et feula quand il lui tira les cheveux.

- Ne me touche pas espèce de bête, fit-il d’un ton noir et sans appel. Je te le ferais regretter.

Toshio l’empoigna de son bras sanglant et le parfum puissant qui s’en dégageait lui brouilla un instant le cerveau. La soif qu’il avait ressentie quelques minutes auparavant n’était pas encore partie et il se retenait tant bien que mal de ne pas céder à sa nature vile de vampire pour se relever et croquer dans la chair fraîche qui l’appelait à elle. Parce que si ça avait été le cas, il l’aurait dévoré sur place.

- Je peux t'immobiliser, moi aussi, tu n'es pas le seul à savoir se battre.
- Mais je suis le seul à pouvoir faire ça bestiole.

Dans un tour de force, il replia brusquement les genoux, tapant violemment dans le dos de son adversaire qui tomba un peu plus sur lui pendant qu’il se redressait agilement et qui bloquait son menton dans son cou. Len sentit sa prise se relâcher et put retirer un bras et le repousser avant de rouler sur le côté.

- Et en plus je me salie.

Cette fois il ne le laisserait pas s’échapper et, se jetant sur lui, il l’enserra par derrière de ses bras, évitant habilement toutes ses attaques et lorsque sa prise fut confirmée, il pressa. Pressa, pressa encore et encore, jusqu’à entendre le souffle rauque de l’animal devenir plus chaotique et dans l’air il y eut un bruit de craquement. Un rugissement le suivit bientôt et toujours avec ce flegme qui le caractérisait si bien, il jeta au sol l’animal meurtrit. Avec précaution, il était plus dangereux qu’il ne le pensait, il se pencha vers lui en position de défense et toucha le torse de son ennemi.

- Et merde, je t’ai un peu trop cassé. Plus qu’à réparer les dégâts avant de t’emmener à ce connard de Saburi.

Son portable sonna à ce moment-là et il mit la petite oreillette dans son oreille en ayant pris soin auparavant d’avoir mis Toshio sur le ventre et de l’avoir bloqué en s’essayant gracieusement dessus. Il épousseta un coup sa veste, remit ses cheveux en place et répondit.

- Aoyama ! Où est ma marchandise ? Je vous préviens, si vous ne me l’apportez pas bientôt, je vous ferez me rembourser tous les calices que j’ai achetés.
- Essayez seulement, fit Len de sa voix posée et glaciale.


Saburi comme lui savaient que ses petits vampires esclaves n’auraient aucun pouvoir sur toute l’armée que le vampire trois centenaire possédait sur l’île, composée non seulement de vampires mais aussi d’humains qu’il avait séduit.

- Vous l’aurez dans peu de temps Monsieur Saburi. Il faut juste que je vous le remette en état pour que vous l’ayez dans sa meilleure forme.
- Vous l’avez attrapé ?


Len soupira. Ce n’est pas parce qu’il avait toujours l’apparence d’un jeune homme de 24 ans qu’il fallait penser qu’il était incompétent.

- Dans quelques jours, lâcha-t-il à son correspondant.

Et il raccrocha directement avant de jeter un coup d’œil au corps sous lui.

- Il faudra te laver, tu empestes la nourriture et je ne veux pas me créer des ennuis à cause de toi.

Le vampire l’empoigna là où ça faisait mal et le releva. Il était assez instruit pour savoir que, sous la douleur, les Animorphs avaient du mal à se transformer, alors il appuya sur les blessures de son ennemi tout en le faisant avancer avec lui. Et puis finalement, pour que ce soit plus efficace, il abattit violemment sa main dans sa nuque.

- Bonne nuit.

S’assurant qu’il ne bougeait plus, il le souleva comme une plume et le mit sur ses épaules non sans un certain dégoût. Lui aussi devrait prendre une douche en rentrant pour enlever toute cette crasse dont il se sentait entièrement recouvert. Len regarda tout autour de lui et finalement quitta le parc pour se diriger vers son propre repaire. C’était risqué oui, mais son appartement était assez protégé notamment par ses sbires autour de lui à qui il pouvait faire appel à tout moment en cas de danger et, de toute façon, d’ici peu de temps Toshio Kai ne serait qu’un marché comme un autre. Juste un calice qu’il aurait vendu pour plus d’argent.

- Tu devrais t’estimer heureux, il n’y a que peu de personnes qui ont bénéficié de mon attention même si pour toi ce sera provisoire et intéressé.

Et, sans prendre d’élan, il s’élança vers son refuge.
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